L'étude sur les produits chimiques et les engrais de base en Afrique de l'Ouest a été établie par l'Institut Battelle, en sa qualité de consultant pour la CEA. Il se fonde sur certaines hypothèses et certains postulats indiqués aux consultants par le Secrétariat de la CEA comme découlant du rapport de la mission de coordination industrielle en Afrique de l'Ouest (E/CN.14/246).

Un poisson peu connu de la Côte Occidentale d'Afrique, le Paracubiceps Ledanoisi (Belloc) a été expérimenté en vue d'une mise en conserve. Les essais techniques ont été satisfaisants et ne nécessitent plus qu'une mise au point. Il semble par ailleurs que les stocks de ce poisson soient suffisamment importants pour en permettre une exploitation commerciale. Le but à atteindre est l'obtention d'une conserve de bonne qualité mais d'un prix de revient suffisamment bas pour pouvoir être vendue dans les pays africains dont la possibilité d'absorption est très grande en ce domaine

L'Expérience Internationale a réuni à La Mé en Côte d'Ivoire une importante représentation de diverses souches d'Elaeis guineensis. Cette note précise et compare les valeurs des diverses composantes de la production et de la qualité de régimes de ces souches; elle propose de les classer en trois groupes : _ Origines La Mé et Pobé caractérisées par un grand nombre de petits régimes dont la composition est médiocre et les fruits petits. _ Origine Yangambi-Sibiti ayant un nombre moyen de régimes moyens dont la composition est la meilleure pour la variété tenera et dont les fruits sont gros. _ Origine Deli se caractérisant par un petit nombre de gros régimes dont la composition est la meilleure connue pour la variété dura et dont les fruits sont gros. L'Expérience Internationale a d'autre part mis en évidence l'intérêt des croisements entre origines génétiquement différentes; une augmentation d'une tonne d'huile de palme à l'ha a été obtenue avec ces croisements à La Mé, ce qui fait attendre des productions de l'ordre de 3 tonnes d'huile de palme à l'ha, pour des conditions écologiques analogues à celles de La Mé en Côte d'Ivoire. S'appuyant sur ces résultats, l'IRHO ne livre plus depuis plusieurs années déjà que des semences provenant de croisements interorigines et a adopté dans la poursuite de sa sélection palmier à huile la méthode dite "sélection récurrente réciproque" complétée par un programme d'autofécondations

Quand il y a un projet de culture attelée en pays tropical, les promoteurs s'intéressent exclusivement aux matériels alors que, de la qualité et de l'adaptation à chaque animal de trait des jougs et des harnachements, dépend son rendement en traction et par conséquent en partie la réussite du projet. C'est pourquoi l'auteur présente ces dispositifs à l'aide de schémas cotés, il en décrit la fabrication, la pose sur l'animal et l'orientation des forces de traction et il en donne le prix en francs CFA. Pour les bovins, on trouve des jougs de nuque et de garrot, des colliers et des harnais souples. Les 2 premiers sont le plus souvent doubles. Les dispositifs de liaison entre joug et timon sont soit un anneau, soit un étrier, soit des dispositifs en corde ou en liane. Les barres d'équilibrage et les palonniers sont considérés par la FAO comme ayant constitué une étape décisive dans l'amélioration du harnachement. Pour les chevaux, mulets et ânes, on trouve le collier qui devrait être fait sur mesure pour chaque animal pour ne pas le blesser, un surdos, une avaloire, une dossière, une sellette... et la bricole. Pour les ânes et les mulets, la SATEC a trouvé une solution facile à fabriquer par les artisans locaux. Un joug de garrot double reliant la partie supérieure des colliers de 2 ânes ou de 2 chevaux est possible

Les lacs subalpins sont d'altitude moyenne (de 200 à 700 m), généralement profonds (plus de 100 m) et oligotrophies. Ils présentent l'été un épilimnion chaud se superposant à un hypolimnion toujours froid. Aussi abritent-ils aussi bien des Salmonidés que des Cyprinidés et des Percidés, avec accessoirement des Gadidés (Lotte) et des Esocidés (Brochet). Les lacs de l'Europe centrale contiennent en outre des Siluridés (Silurus glanis) et ceux d'Italie du Nord (à l'exception du Lac de Garde) des Clupéidés (Paralosa lacustris). Les lacs les plus oligotrophes sont les lacs à Omble-Chevalier (Salvelinus alpinus), les plus eutrophes des lacs à Cyprinidés et à Perche (Lac de Morat). Le plus grand nombre de ces lacs sont cependant des lacs à Corégones et à Perche (Léman, Neuchâtel, Constance, etc...). Le rendement pondéral annuel varie avec le mode d'exploitation. Par exemple, de 1897 à 1961, dans les eaux françaises du Lac Léman, les captures annuelles en poids se sont accrues de 4 fois ; mais alors que les Corégones représentaient 63,8% de ces captures en 1897, ils n'atteignaient pas 1% en 1922, pour remonter à 27,1% en 1961. Ce rendement est, à l'hectare, d'une vingtaine de kilogrammes pour les lacs à Corégones et à Perche, plus faible pour les lacs à Omble-Chevalier et plus fort pour les lacs à Cyprinidés et à Perche. Le rendement financier annuel varie non seulement avec l'abondance des captures mais aussi avec la qualité du poisson péché. Aussi dans le Lac Léman le prix moyen de 10 kg de poisson péchés a augmenté de 4 F, de 1922 à 1961, grâce à une plus grande abondance relative des Corégones.