Etude de déshydratation de boues activées en lits de séchage expérimentaux plantés ou non de roseaux | A study of activated sludge dewaterring in experimental reed-planted or unplanted sludge drying beds
1995
Liénard, A. | Duchene, P. | Gorini, D.
Francés. Cette étude a été réalisée de juin 1989 à décembre 1992, sur 3 lits expérimentaux de 20m² de surface unitaire, jouxtant la station d'épuration à boues activées en aération prolongée de Bourg Argental. Les lits 1 et 2 étaient plantés de roseaux, le lit 3 pouvait être considéré comme un témoin non planté bien qu'une flore spontanée s'y soit développée. Pendant une 1ère période (juin 89-mai 90), la plupart des roseaux du lit 2 moururent malgré une dose d'alimentation, relativement faible de 70 g de MES.m-2.j-1. Au cours de la 2ème période (917 jours), la couche drainante des 3 lits était mise à l'air et ils étaient alimentés avec des boues provenant directement du bassin d'aération (faible teneur en Matière Sèche : 0.3 %). Les charges appliquées allaient de 120 à 160 g de MES.m-2.j- au cours de la 2ème saison suivant le repiquage des roseaux (avec des pointes à 215 g de MES.m-2.j- au cours de l'été 1991). Curieusement, le lit 3 ne s'est pas colmaté mais la capacité des roseaux à maintenir un haut niveau de perméabilité au sein du stock de boues a été prouvée, permettant une alimentation régulière et une gestion aisée des lits plantés. Les boues accumulées (teneur en MS d'environ 11 %) et les roseaux peuvent être extraits par une grue à double godet et épandues sur terrains agricoles avec un épandeur à fumier. Les roseaux repoussent spontanément à partir des noeuds des rhizomes qui restent dans la couche drainante et dans une couche résiduelle de boues d'une dizaine de centimètres volontairement laissée au fond du lit.
Mostrar más [+] Menos [-]Inglés. The study was performed over the period from June 89 to December 1992 on 3 experimental concrete beds of 20 m2 each, constructed close to an extended aeration plant. Beds 1 and 2 were planted with reeds, bed 3 was considered as an unplanted control bed. During the first phase (June 89-May 90), most of the reeds in bed 2 died in spite of the influent sludge dose of 70 g of SS m-2 d-1. During the second phase (917 days) the 3 beds were naturally aerated from the bottom and fed with sludge that was directly extracted from the oxidation ditch (Dry Matter content 0.3 %). The influent sludge load varied between 120 and 160 g of SS m-2 d-1 after the second growth season (with peak values of up to 215 g of SS m-2 d-1 in the summer of 1991). Even if bed 3 didn't clog, the major contribution of the reeds to maintaining a high and regular liquid conductivity in the sludge has been proven, allowing easier and higher dosing of the planted beds. Monitoring of the percolation flow emphasised a high mineralization process in the rhizosphere. The accumulated sludge (Total Solids content * 11 %) can be dug out together with the reeds using a mechanical digger and spread on fields with a manure spreader. A regrowth of reeds occurs directly from rhizomes remaining in the drainage layer and in a few centimetres of sludge at the bottom of the bed.
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Este registro bibliográfico ha sido proporcionado por Institut national de la recherche agronomique