Après un rappel des objectifs, du fonctionnement et de la méthode d’interprétation des résultats du réseau de contrôle microbiologique REMI et du réseau de surveillance chimique ROCCH, ce rapport inclut un bilan national et décrit le programme annuel du département de la Gironde. Il présente l’ensemble des résultats obtenus, en particulier l’estimation de la qualité microbiologique et chimique des zones de production de coquillages classées pour la période 2014-2016. La qualité a pu être estimée pour dix zones de production conchylicole. Suivant les seuils microbiologiques du règlement (CE) n°854/2004, modifié par le règlement (CE) n° 2285/2015, sur le Bassin d’Arcachon deux zones suivies sont estimées de qualité « A » pour le groupe « 3 » et sont classées de qualité « A »,  deux zones suivies sont estimées de qualité « B » pour le groupe « 3 » et sont classées de qualité « A », quatre zones suivies sont estimées de qualité « A » pour les groupes « 2 » et « 3 » et sont classées de qualité « B » et deux zones suivies sont estimées de qualité « B » pour les groupes « 2 » et « 3 » et sont classées « B ». L’étude des tendances ne met en évidence aucune tendance significative sur l’ensemble des points de suivi. L’année 2016 a été marquée par deux alertes microbiologiques de niveau 1.

Combien de compromis dans la transformation l’exigence de qualité du Bourgeon supporte-t-elle? Les membres de la future ex-Commission de labellisation de la transformation et du commerce (CLTC) souhaitent qu’on continue de réfléchir à haute voix à la qualité du Bourgeon. Les «Gardiens de la qualité» livrent leurs réflexions à ce sujet.

La transformation de la mangue constitue l’activité principale de plus d’une soixantaine micro entreprises agroalimentaires au Burkina Faso. Cette activité est surtout basée sur l’utilisation de procédés traditionnels empiriques. Afin d’évaluer le niveau de connaissance des normes de qualité sur la mangue par les acteurs de la transformation et les procédés technologiques utilisés, une enquête a été réalisée auprès de 40 unités de transformation de la mangue à travers des sorties de terrains dans huit villes du pays. Les données obtenues montrent que les unités sont à 41% artisanales. La transformation porte sur les procédés de la mangue séchée, du jus/nectar, de la confiture et du sirop de mangue. Les unités (34%)  pratiquent un murissement des mangues avec le carbure de calcium et l’éthephon. Les données ont révélé que 95% des responsables des unités interviewés sont informés des normes de qualité sur la mangue; 87,5% sont engagés dans une démarche de qualité et 79% appliquent les recommandations de ces normes. Les données obtenues pourraient constituer un guide pour sensibiliser et former les acteurs sur l’importance du respect des normes de qualité; la diversification des produits finis pour fournir des produits de bonne qualité au consommateur et faire face au marché extérieur qui est fortement concurrentiel.Mots clés: Mangue, transformation, normes, procédés, qualité, Burkina Faso.

La contribution analyse la notion de qualité d'un produit agro-alimentaire. Elle distingue les deux acceptions habituelles : la qualité au sens d'un standard industrial de securité alimentaire; la qualité au sens d'identité et de typicité. Elle montre aussi ce qu'elles ant de commun,leur caractère de convention. Selon la théorie économique, les conventions fondent les attentes mutuelles entre les acteurs au sein d'une filiere de production, des producteurs au marché et aux consommateurs. La contribution souligne qu'une vraie politique de qualité doit englober l'exigence de securité dans une strategie, plus large, de produits typiques. Comme ii s'agit de mondes différents, les combiner exige un apprentissage de tous et de chacun ainsi qu'un changement du mode habitual d'intervention de l'Etat. Celui-ci a, en France, historiquement favorisé une qualité standard "industrielle". Pour favoriser les produits typiques, l'action publique devrait en revanche faire appel aux savoir-faire professionnels, mobiliser l'autonomie et la responsabilité des communautés de producteurs, tout en rappelant fermement la necessité de satisfaire des biens communs essentiels comme la securité.

Résumé : Après un rappel des objectifs, du fonctionnement et de la méthode d’interprétation des résultats du réseau de contrôle microbiologique REMI et du réseau de surveillance chimique ROCCH, ce rapport inclut un bilan national et décrit le programme annuel 2016 du département du Morbihan. Il présente l’ensemble des résultats obtenus, en particulier l’estimation de la qualité microbiologique et chimique des zones de production de coquillages classées. L’évaluation de la qualité des zones de production sur la période 2014-2016 (2013-2016 pour les classements saisonniers) met en évidence que (i) le classement n’est concordant avec la qualité estimée que pour environ la moitié des zones, cependant dans la majorité des cas (10 zones) la qualité estimée est meilleure que le classement actuel, (ii) la qualité estimée est moins bonne que le classement dans six zones, dont trois en classement saisonnier A/B. L’analyse des résultats des six zones classées de façon saisonnière montre qu’il n’existe aucun caractère saisonnier des niveaux de contamination sur 10 ans, qui justifierait un tel classement.   En 2016, deux alertes de niveau 1 ont été déclenchées, aucune n’ayant donné lieu à une alerte de niveau 2. L’analyse des tendances sur 10 ans montre que dix zones présentent une tendance à l’amélioration et plus aucune tendance à la dégradation n’est observée dans le Morbihan.   La qualité chimique est satisfaisante sur toutes les stations.

La sélection génomique pourrait permettre de mieux sélectionner les tomates sur le critère de la qualité gustative. Or actuellement, quand une innovation « gustative » (nouvelle typologie de tomate orientée goût) est mise sur le marché, elle perd au fil du temps sa qualité. L’objectif du projet InnoVarTom est de déterminer, à partir d’entretiens semi-directifs, si cette dégradation de la qualité gustative des tomates peut être liée à un problème de détérioration de la réputation collective dans la filière. Nous montrons que les conditions de dégradation de la réputation collective se vérifient effectivement dans la filière tomate.

La sélection génomique pourrait permettre de mieux sélectionner les tomates sur le critère de la qualité gustative. Or actuellement, quand une innovation « gustative » (nouvelle typologie de tomate orientée goût) est mise sur le marché, elle perd au fil du temps sa qualité. L’objectif du projet InnoVarTom est de déterminer, à partir d’entretiens semi-directifs, si cette dégradation de la qualité gustative des tomates peut être liée à un problème de détérioration de la réputation collective dans la filière. Nous montrons que les conditions de dégradation de la réputation collective se vérifient effectivement dans la filière tomate.

Après un rappel des objectifs, du fonctionnement et de la méthode d’interprétation des résultats du réseau de contrôle microbiologique des zones de production conchylicoles (REMI) et du réseau d’observation de la contamination chimique (ROCCH), ce rapport inclut un bilan national et décrit le programme annuel du département de l’Ille-et-Vilaine (35). Il présente l’ensemble des résultats obtenus, en particulier l’estimation de la qualité microbiologique et chimique des zones de production de coquillages classées.Pour la troisième année consécutive, les résultats du suivi microbiologique sont globalement bons dans le département d’Ille-et-Vilaine. Les alertes sanitaires ont été quasiment absentes, il n’y a eu qu’une alerte préventive qui n’a pas donné de suite. Cette situation est exceptionnelle. L’estimation de la qualité sanitaire s’améliore ainsi pour de nombreux sites. Cette observation est également appuyée par une modification des critères administratifs du classement sanitaire par la prise en compte d’une tolérance sur la classe A (bonne qualité). Par exemple en baie du Mont Saint-Michel, trois zones supplémentaires sont estimées de bonne qualité. Seul le point « St-Enogat » reste de très mauvaise qualité sanitaire du fait de très mauvais résultats enregistrés en avril 2014. Trois zones ne disposent pas d’assez de données pour pouvoir estimer leur qualité : la zone 35.11 située en baie du Mont-Saint-Michel classée A et les zones 35.04 et 3522.01 situées en baie de Saint-Malo et dans l’estuaire de la Rance, actuellement classées B. La récupération des échantillons provenant des zones 35.04 et 3522.01 est dépendante de la collaboration des pêcheurs. Une convention avec le CDPMEM 35 (Comité Départemental des Pêches Maritimes et des Elevages Marins d’Ille-et-Vilaine) a été signée en novembre 2015 pour améliorer la situation. La zone 35.11 est quant à elle dépendante des conditions météorologiques. Les résultats obtenus sur ces trois dernières années sont compatibles avec une qualité A.

Dans un contexte de concurrence généralisée sur le marché mondial, les exigences sont de plus en plus croissantes en matière de qualité. Les autres pays producteurs opposent une concurrence marquée au coton malien, en particulier par leur différentiel de qualité. Les utilisateurs du coton malien sont donc attentifs à la qualité des fibres qui leur sont vendues. Pour répondre à leurs besoins, l'objectif fixé a été de contribuer à la préservation post-récolte des caractéristiques technologiques des fibres de coton (" qualité ") à l'égrenage au Mali. Or, cette qualité résulte d'une interaction entre les conditions de production, celles liées à l'égrenage, et celles liées à la caractérisation des fibres. Pour en isoler la composante égrenage, les expérimentations ont permis de comparer les pratiques d'égrenage industriel à celles d'un micro-égrenage de référence de laboratoire. Ces expérimentations ont été conduites en trois phases : une phase pour mesurer l'effet du processus industriel d'égrenage dans son ensemble pendant la campagne cotonnière 2014-2015, et deux phases pour mesurer l'effet des étapes principales du processus industriel d'égrenage pendant deux campagnes cotonnières en 2014-2015 et 2015-2016. Onze usines d'égrenage industriel, sélectionnées aléatoirement parmi toutes celles installées au Mali, étaient représentatives de celles du Mali et d'Afrique de l'Ouest et du Centre (AOC). Ces usines ont participé à au moins une des phases de cette recherche. Sur la base d'échantillonnages représentatifs, des prélèvements d'échantillons de coton-graine et de fibres ont été réalisés à différents moments des saisons d'égrenage pour une évaluation de leur qualité par CMI. L'analyse des données a permis de lister les usines dans lesquelles des impacts sur la qualité des fibres étaient avérés, de détecter les étapes de ces usines qui étaient à l'origine des modifications observées, de mesurer certaines dérives lentes de l'incidence du processus d'égrenage sur la qualité des fibres à l'échelle d'une campagne cotonnière, et de déduire des profils types d'usines d'égrenage , un pour les usines sans impact sur la qualité des fibres, et un autre pour celles en ayant eu. Tous ces éléments peuvent servir à établir un diagnostic technique permettant des actions concrètes. De manière globale, une méthode a été élaborée pour détecter à la fois des évolutions positives et négatives permettant à la fois de résoudre les problèmes avérés et de reconnaitre les efforts d'amélioration fructueux. (Résumé d'auteur)

Après un rappel des objectifs, du fonctionnement et de la méthode d’interprétation des résultats du réseau de contrôle microbiologique des zones de production conchylicoles (REMI) et du réseau d’observation de la contamination chimique (ROCCH), ce rapport inclut un bilan national et décrit le programme annuel du département des Côtes d’Armor (22). Il présente l’ensemble des résultats obtenus, en particulier l’estimation de la qualité microbiologique et chimique des zones de production de coquillages classées. Pour la troisième année consécutive, les résultats du suivi microbiologique sont globalement bons dans le département des Côtes d’Armor. Les alertes sanitaires ont été également très peu nombreuses, il n’y a eu qu’une alerte de niveau 1 en 2016 et trois alertes préventives qui n’ont pas donné de suite. Cette situation est exceptionnelle, meilleure encore qu’en 2008 année durant laquelle il y avait eu peu d’alerte de niveau 1 et aucune de niveau 2. L’estimation de la qualité sanitaire s’améliore ainsi pour de nombreux sites. Cette observation est également appuyée par une modification des critères administratifs du classement sanitaire par la prise en compte d’une tolérance sur la classe A (bonne qualité). Sept zones supplémentaires sont estimées de bonne qualité et il n’existe plus de zone présentant une mauvaise ou très mauvaise qualité sanitaire dans les Côtes d’Armor en 2016.