Après un rappel des objectifs, du fonctionnement et de la méthode d’interprétation des résultats du réseau de contrôle microbiologique (REMI) et du réseau de surveillance chimique (ROCCH), ce rapport comprend un bilan national et décrit le programme annuel 2019 du département du Morbihan. Il présente l’ensemble des résultats obtenus, en particulier l’estimation de la qualité microbiologique et chimique des zones de production de coquillages classées. Sur 54 zones classées et suivies en 2019, 40 ont un classement sanitaire concordant avec l’estimation de leur qualité, 10 ont un classement sanitaire qui ne concorde pas avec l’estimation de leur qualité et 4 ont un nombre de données insuffisant pour estimer leur qualité. Ces estimations de la qualité des zones prennent en compte les résultats de la période 2017-2019, voire 2016-2019 pour quelques zones. Sur les 10 zones dont le classement sanitaire ne concorde pas avec l’estimation de la qualité, 9 sont classées en A alors que leur qualité est estimée en B, et 1 est classée en B alors que sa qualité est estimée en A. La qualité chimique est satisfaisante pour tous les points suivis.

En production porcine, la réduction de l’adiposité des carcasses au profit de la teneur en maigre obtenue par l’amélioration génétique et l’évolution des conditions d’élevage, a entraîné l’apparition de défauts de qualité des tissus adipeux. La qualité de ces tissus ne peut guère être améliorée par les technologies de transformation, elle dépend des caractéristiques des tissus à l’abattage, celles-ci étant déterminées par les conditions d’élevage des animaux en interaction avec leur type génétique. Les composantes nutritionnelle, organoleptique et technologique de la qualité des tissus adipeux sont fonction de leur composition chimique : teneurs en lipides et en eau, importance de la trame conjonctive, et de la nature des acides gras constitutifs des lipides. Ainsi, tout facteur intrinsèque ou extrinsèque à l’animal entraînant une variation de composition du tissu adipeux modifie en conséquence la qualité de ce tissu. La composition du tissu adipeux varie selon la localisation anatomique, l’adiposité globale de la carcasse et le type sexuel. Parmi les facteurs d’élevage, l’alimentation, en particulier la nature des acides gras ingérés, la supplémentation du régime alimentaire en vitamine E ou en minéraux, l’administration de promoteurs de croissance (hormone de croissance, béta-agonistes) ainsi que la température d’élevage influencent les propriétés de la fraction adipeuse de la carcasse. Les effets des facteurs d’élevage sur les caractéristiques des tissus adipeux du porc et leurs relations avec la qualité sont relativement bien établis. La maîtrise de la qualité des tissus adipeux est donc maintenant accessible, et ne dépend plus que de l’importance relative accordée à la qualité dans les coûts de production, au sein de la filière porcine.

Après un rappel des objectifs, du fonctionnement et de la méthode d’interprétation des résultats des réseaux de contrôle microbiologique REMI et d’observation des contaminants chimiques ROCCH, ce rapport inclut un bilan national et décrit le programme annuel du département du Finistère. Il présente l’ensemble des résultats obtenus, en particulier l’estimation de la qualité des zones de production de coquillages classées et l’évolution de leur qualité. En 2019, pour quelques zones, le classement en vigueur est discordant avec l’estimation de la qualité microbiologique, c’est le cas pour des coques de la baie de Locquirec, des huîtres de baie de Morlaix aval et large, et en eaux profondes de la rade de Brest pour lesquelles la qualité s’est dégradée. A l’inverse,  les huîtres creuses de la rivière de l’Aulne, de l’anse du Pouldon et des rivières de Penfoulic et de la Forêt présentent une amélioration de leur qualité.

Après un rappel des objectifs, du fonctionnement et de la méthode d’interprétation des résultats du réseau de contrôle microbiologique (REMI) et du réseau de surveillance chimique (ROCCH), ce rapport comprend un bilan national et décrit le programme annuel 2019 de la région Occitanie. Il présente l’ensemble des résultats obtenus, en particulier l’estimation de la qualité microbiologique et chimique des zones classées de production de coquillages. Jusqu’en mars 2019, 28 zones de production été suivies par le REMI en Occitanie dont 12 dans l’Aude, 14 dans l’Hérault et 1 dans le Gard1 et 1 interdépartementale Hérault-Gard. Suite à la révision de la stratégie REMI en mars 2019, le suivi a été arrêté sur 5 d’entre elles (2 dans l’Aude, 2 dans l’Hérault et la zone interdépartementale Hérault-Gard). Le suivi REMI est opéré sur ces 23 zones de production au travers de 34 points de suivi. Le taux de réalisation de la surveillance régulière microbiologique en 2019 est de 96,9%, et 45 alertes ont été déclenchées au cours de l’année. La qualité microbiologique estimée en 2020 à partir des résultats de la période 2017-2019 est : « A » pour 3 zones (10,7%), « B » pour 14 zones (50%), « C » pour 6 zones (21.4%), « très mauvaise » pour 4 zones (14.3%) et le nombre de données est insuffisant pour estimer la qualité d’une zone. Parmi ces zones, 19 ont un classement sanitaire concordant avec l’estimation de leur qualité et 8 ont un classement sanitaire qui ne concorde pas avec l’estimation de leur qualité. Pour 4 des zones présentant un classement et une qualité non concordants, seul un résultat ou un point fait basculer l’estimation de la qualité de la zone. La qualité chimique est satisfaisante pour l’ensemble des points suivis.

Après un rappel des objectifs, du fonctionnement et de la méthode d’interprétation des résultats du réseau de contrôle microbiologique des zones de production conchylicoles (REMI) et du réseau d’observation de la contamination chimique (ROCCH), ce rapport inclut un bilan national et décrit le programme annuel du département de l’Ille-et-Vilaine (35). Il présente l’ensemble des résultats obtenus, en particulier l’estimation de la qualité microbiologique et chimique des zones de production de coquillages classées. Globalement la qualité sanitaire de la baie du Mont Saint-Michel est en amélioration. Le classement généralisé en bonne qualité sanitaire ne tient plus qu’à quatre pics de contamination moyenne. Il ne faut toutefois pas négliger ces signaux qui témoignent encore d’une certaine fragilité des bassins versants. Ces contaminations peuvent encore se révéler très impactantes lorsqu’elles s’accompagnent d’épisode de TIAC. En Rance et en baie de Saint-Malo, l’état sanitaire s’était considérablement dégradé au début des années 2010. Mais depuis 2015, l’essentiel des zones suivies connaît un regain de qualité et permet un classement généralisé en qualité moyenne. Cette qualité sanitaire se maintient en 2019. Mais l’estuaire reste fragile aux contaminations très locales en cas de forte pluviométrie. La partie centrale de l’estuaire est plus particulièrement menacée, à l’image de l’alerte de niveau 2 au point « Pointe du Chatelet » en novembre 2019. Les tendances statistiques calculées sur dix ans montrent une amélioration sur dix points, soit plus de la moitié des points permettant ce calcul (cf. Annexe 4). Aucun point de surveillance ne présente de tendance à la dégradation. La qualité sanitaire des zones conchylicoles dans le département d’Ille-et-Vilaine est en concordance avec le classement administratif pour toutes les zones sauf la 35.11-groupe II, qui présente une dégradation (A vers B) et la 35.06-groupe III qui présente une amélioration (B vers A).

Après un rappel des objectifs, du fonctionnement et de la méthode d’interprétation des résultats du réseau de contrôle microbiologique des zones de production conchylicoles (REMI) et du réseau d’observation de la contamination chimique (ROCCH), ce rapport inclut un bilan national et décrit le programme annuel du département des Côtes d’Armor (22). Il présente l’ensemble des résultats obtenus, en particulier l’estimation de la qualité microbiologique et chimique des zones de production de coquillages classées. Le bilan au 1er janvier 2020 est plutôt négatif. Si on ne prend pas en compte les pics de contaminations déjà écartés lors de la dernière commission sanitaire de 2019, trois zones présentent une dégradation de leur qualité sanitaire, contre une seule pour une amélioration. Globalement la qualité sanitaire est en amélioration (statistiquement, 85% des points suivis montrent une tendance à l’amélioration – Annexe 4). Mais la présence de rare pic de contamination de faible à moyenne intensité pénalisent encore beaucoup de zone de la baie de Paimpol et de l’estuaire du Trieux. Une partie d’entre elles avait été classée A en 2018 mais la pérennisation de la bonne qualité sanitaire est encore fragile dans ce secteur. Le constat est plus inquiétant pour la zone 22.06.11 dont l’estimation en qualité B est due à des contaminations qui ne s’observaient pas avant. C’est la même situation pour les zones 22.08.20 (près de Plougrescant) et la 22.00.00 au niveau de la baie de Lannion. Les alertes sanitaires de 2019, toutes de niveau 1, ont surtout concerné ces secteurs. Pour les autres baies (Saint-Brieuc, Fresnaie, Arguenon, Lancieux, la Rance), le classement administratif est en concordance avec la qualité estimée.

Les indices de qualité du suber ont été caractérisés sur pied à travers 210 arbres- échantillons représentant trois suberaies productives de l‟ouest Algérien. Les résultats ont montré que la régression forestière que vivent ces forêts a eu un impact majeur sur les valeurs moyennes des IQ (F2=5,95 F3=7,38) et F1=8,94). Commercialement et industriellement, ces IQ définissent un produit apte à la transformation bouchonnière et autres mais dans les classes de qualité faibles à mauvaise. L‟analyse des correspondances multiples (ACM) interférant variables quantitatives et qualitatives a définit les IQ de bonne qualité analogues aux arbres sains, sans blessures du tronc, sans sous bois dense, et sans envahissement des résineux et particulièrement sans passage d‟incendie. Le cas contraire a été observé pour les IQ du suber de mauvaise qualité. Ces résultats confirment le rôle prépondérant de la gestion forestière dans l‟amélioration des IQ à savoir les travaux sylvicoles, la prévention de risque contre les incendies et la qualité de levée du liège. Mots-clé : Indice, qualité, liège, ouest, suberaies, Algérie

National audience | Introduction et but de l’étudeAfin de limiter la propagation de la COVID-19, le gouvernement français a imposé un confinement à la population entre les 17 mars et 10 mai 2020. Ce changement radical des conditions de vie a pu modifier les habitudes de consommation alimentaire. Nous avons étudié les modifications de critères de choix alimentaires et de qualité nutritionnelle de l’alimentation entre avant et pendant le confinement, afin de décrire dans quelle mesure l’évolution des critères de choix alimentaires pouvaient prédire les changements de qualité nutritionnelle.Matériel et méthodesAu moyen de questionnaires en ligne, 938 adultes (736 femmes) ont rétrospectivement reporté leurs consommations et leurs critères de choix alimentaires durant le mois ayant précédé le confinement et le premier mois du confinement. Les consommations alimentaires étaient mesurées à l’aide d’un questionnaire de fréquence alimentaire incluant 110 aliments, 12 boissons non-alcoolisées et 4 boissons alcoolisées. La qualité nutritionnelle de l’alimentation avant et pendant le confinement a été estimée selon son adéquation aux recommandations du PNNS 2017 grâce au calcul du score PNNS-GS2, de −17 à 11,5. Par ailleurs, pour chacune des périodes considérées, les participants ont indiqué l’importance de neuf critères pour leurs choix alimentaires sur une échelle de 1 à 4 : santé, praticité, sensorialité, naturel, éthique, contrôle du poids, humeur, familiarité et prix.Résultats et analyse statistiqueEn moyenne, la qualité nutritionnelle de l’alimentation s’est détériorée durant le premier mois de confinement comparé au mois précédent (−0,32 ± 2,28 ; p < 0,001), avec une augmentation de la consommation de charcuteries, d’aliments sucrés, de boissons sucrées et alcoolisées. L’importance de chaque critère de choix a également évolué : baisse pour la praticité, la familiarité et le prix, augmentation pour l’humeur, le contrôle du poids, la santé, l’éthique, le naturel et la sensorialité. Une augmentation de l’importance du critère « contrôle du poids » était associée à une amélioration de la qualité nutritionnelle (β = 0,89 ; p < 0,001), tandis qu’une augmentation de l’importance du critère « humeur » était associée à une détérioration de la qualité nutritionnelle (β = −0,43 ; p = 0,021). L’évolution des autres critères n’était pas associée à une modification de la qualité nutritionnelle.ConclusionLa période de confinement en France s’est traduite par une baisse moyenne de la qualité nutritionnelle de l’alimentation, en partie expliquée par une augmentation de l’importance du critère « humeur » dans les choix alimentaires. Manger aurait donc été un moyen de se remonter le moral durant cette période, au détriment de la qualité nutritionnelle. Cependant, ceux qui ont cherché à mieux contrôler leur poids durant cette période ont amélioré la qualité nutritionnelle de leur alimentation. De plus, l’importance accrue des valeurs santé, éthique et naturel de l’alimentation démontre un intérêt grandissant pour une alimentation durable. De futures recherches permettront d’étudier si ces changements restent stables dans le temps.

Extrait de document | La vérification de la qualité des semences fraîches pour tous les mâles d’esturgeon européen a pour objectif de sélectionner les mâles qui participeront à la fécondation des femelles. Il s’agit également de déterminer les critères pour obtenir une semence de bonne qualité dans le but de constituer une banque de sperme. Dans le contexte actuel où il n’y a pas de femelle susceptible de participer à la reproduction, le travail sur les mâles est surtout orienté pour améliorer les critères d’appréciation de la qualité du sperme et de réaliser des congélations de sperme.

Après un rappel des objectifs, du fonctionnement et la méthode d’interprétation desrésultats, ce rapport décrit les résultats obtenus en 2019 pour le réseau de surveillance de la contamination microbiologique REMI et du réseau d’observation de la contamination chimique ROCCH du département de Loire-Atlantique. Il présente l’estimation de la qualité microbiologique et chimique des zones de production de coquillages classées. En 2019, il y a eu 29 alertes déclenchées : 26 de niveau 0, 2 de niveau 1 et 1 de niveau 2. Sur 27 zones classées, 4 zones présentes des discordances de classement et une zone n’a pas suffisamment de données pour être classée. Sur les 4 zones dont le classement sanitaire ne concorde pas avec l’estimation de la qualité, 2 sont classées en A alors que leur qualité est estimée B et 2 sont classées B alors que leur qualité est estimée en A.