Influence de la qualité de la lumière sur la croissance d’un hôte (Populus sp.) et de ses champignons pathogènes (Melamspora larici-populina et Melamspora allii-populina).
2014
Vrydagh, Delphine | Interactions Arbres-Microorganismes (IAM) ; Université de Lorraine (UL)-Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE) | Haute École Provinciale du Hainaut-Condorcet | Samuel COLASSE
International audience
Показать больше [+] Меньше [-]Французский. Pour essayer de comprendre les effets de différentes qualités de lumière sur l’interaction de la rouille à Melamspora avec le peuplier, les tests se sont déroulés du débourrement du peuplier jusqu’à son infection par la rouille.Les effectifs des tests physiologiques étant limités (3 à 4 sujets étudiés), les analyses des résultats ne peuvent servir que de pistes pour d’autres tests. Les tests menés sur le peuplier l’ont été dans deux environnements : l’un contrôlé, le phytotron et l’autre semi-contrôlé, la serre. Les résultats du phytotron ont montré que les LED émettant dans le rouge (660 nm) et dans le bleu (440 nm) permettaient le développement des plants. Néanmoins, les résultats obtenus sous LED sont moins homogènes que ceux obtenus sous HQL. Les disparités des boutures cultivées sous LEDs comparés à celles sous HQL amènent à se demander si le rouge et le bleu permettent à la plante de remplir toutes ses tâches physiologiques. Le rouge et le bleu sont les rayonnements absorbés par la chlorophylle a, mais ces qualités de lumières ne sont pas suffisantes. Les lampes à spectres complexes donnent de meilleurs résultats. Les consommations des phytotrons ont été comparées, les résultats sont sans appel, le phytotron équipé de LEDs consomme presque trois fois moins que celui équipé avec des LEDs. Néanmoins, leur coût est encore un obstacle, il faut compter dix fois plus pour équiper un phytotron avec des spots LEDs que pour l’équipé avec des HQL.Les résultats mitigés obtenus dans les phytotrons ont amené à changer les protocoles pour les essais en serre. A lieu de fonctionner sur l’efficience photosynthétique, les lumières ont été réglés à fluences similaires. Les mesures de ces tests montrent des peuplements de peupliers plus réguliers avec des caractéristiques physiologiques très légèrement différentes de celles observées sous HQL. A fluence semblable, les LEDs peuvent être utilisées à la place des HQL.Le deuxième volet des tests a porté sur la germination des urédospores de rouille. La première série de tests montre que les rayonnements violets inhibent la germination. Plus le rayonnement se positionne dans les UV plus103la germination est inhibée. Les meilleurs taux de germination sont obtenus sous rayonnement vert (520 nm). Les résultats du témoin, le néon, en-dessous des intentions appuie l’effet néfaste des UV et montrent que si les néons ne sont pas changés régulièrement, ils peuvent avoir un impact sur les résultats.La deuxième série de tests de germination compare l’évolution des spores sous néon à celle sous LEDs blanches et LEDs blanches complémentées de rouge. Les résultats montrent que les pourcentages sont équivalents pour ces trois traitements lumineux. Les LEDs blanches peuvent remplacer les néons. Les LEDs blanches complétées de rouges le peuvent aussi, mais elles ne sont pas pratiques car le complément rouge est agressif pour les yeux.Après avoir observé les effets des traitements lumineux sur le développement du peuplier et de la rouille, le dernier volet des expériences a concerné l’interaction entre les deux.La première partie de ces tests portait sur la résistance qualitative du peuplier. Les résultats ont montré que ni les lumières d’incubation, ni les lumières de culture n’ont d’influence sur cette résistance.La deuxième partie de ces tests a porté sur la résistance quantitative du peuplier. Elle fut plus difficile à analyser car de nombreux paramètres entrent en compte et les outils statistiques disponibles n'ont pas montré de différences significatives. D’autres statistiques ont été réalisées à l’INRA sur les temps de latence, qui montrent que les temps de latence sous éclairages LEDs blanches sont légèrement moins longs que sous néon ou LEDs blanches complémentées de rouge.Ces expériences montrent que les néons de la salle d’incubation peuvent être remplacés par des LEDs blanches car celles-ci permettent d’obtenir des résultats similaires aux néons.Pour les éclairages de cultures, les LEDs sont une piste à suivre mais le panel spectral de ces spots devra être plus étendu que de la lumière rouge et bleue par exemple en utilisant des LEDs blanches plus ou moins complémentées de rouge.
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Библиографическая информация
Эту запись предоставил Institut national de la recherche agronomique