Analyse phytodynamique spatio-temporelle des matorrals de Tlemcen : approche phytoécologique

Ce travail s’inscrit dans le cadre d’une étude phytoécologique des matorrals de la région de Tlemcen. En effet ces zones sont l’objet de dégradation intense du milieu physique (sol) et biotique (végétation) sous la pression des activités humaines (surpâturage et mauvaise exploitation) et du climat (érosion hydrique et éolienne), celui-ci affiche sans grande surprise une certaine aridité. Après une description de la région d’étude, nous avons effectués une analyse bioclimatique, édaphique, et socio-économique, ainsi que la relation sol végétation. Le sol par ailleurs reste l’élément principal de l’environnement ainsi que les paramètres climatiques (température et précipitation), tous influent directement sur la végétation non par des modifications importantes de la composition floristique globale mais plutôt par l’altération de ces caractéristiques quantitatives (masse de végétation présente), La thérophytisation semble bien engagée dans ces écosystèmes fluctuant entre 41% (agrosystème) et 60% (écosystéme steppique). C’est principalement, dans les vallées, les dépressions, les marges sub-sahariennes (Sidi- Djilali) sont susceptibles de développer une végétation parfois à caractère halophile. Pour aboutir à notre but nous avons réalisés 533 espèces phytoécologiques et recensés 380 espèces traités statistiquement par l’AFC et ACP, ceci nous a permis de mettre en évidence la dynamique des groupements a mattorals selon des gradients écologiques qui agissent sur la répartition de ces taxons au sein de ces plans. En effet la thérophytisation a marqué les plans factoriels des écosystèmes (Agrosystème Remchi, Moutas, Sidi Djilali), la Matorralisation caractérise les écosystèmes de Remchi, celui du Matorral dégradé (Agrosystème de Remchi), le gradient Anthropisation là aussi l’agrosystème de Remchi, celui des Post-cultural et culture gèrent les plans de Moutas, et l’agrosystème de Remchi, la Régression et la Salinisation se retrouvent dans les Ecosysteme Littoral, et l’agrosystème de Remchi), et enfin les 02 derniers gradients notamment la Steppisation se trouve dans les plans de Moutas, par contre celui le Préforet s’installe respectivement dans l’écosystème de Sidi El Djilali et l’agrosystème de Remchi. Mots clés : Matorral, anthropisation, Diversité végétale, Eecosystème, Facteur édaphique, Tlemcen (Algérie-Oranie)