Les préférences pour le gras ne sont pas innées ! <em>https://intranet.inra.fr/alimh/Vie-scientifique/Faits-marquants/FM2018</em>
2019
Schwartz, Camille | Tournier, Carole | Centre des Sciences du Goût et de l'Alimentation [Dijon] (CSGA) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Université de Bourgogne (UB)-AgroSup Dijon - Institut National Supérieur des Sciences Agronomiques, de l'Alimentation et de l'Environnement-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) | Université Bourgogne Franche-Comté [COMUE] (UBFC)
Rapport annuel du Département Alimentation Humaine mis en ligne sur son site intranet le 16 juillet 2019.
Показать больше [+] Меньше [-]Французский. Les lipides sont indispensables au début de la vie pour un développement optimal, notamment cérébral. Aussi, il est recommandé d’ajouter des matières grasses dans les aliments offerts aux jeunes enfants, dès le début de la diversification alimentaire. L’étude OPALINE a permis de montrer que l’appréciation pour le gras (présenté seul) évolue de l’indifférence au rejet entre 3 et 20 mois. Chez l’adulte, le gras est un déterminant majeur de l’acceptabilité des aliments. Pourtant, l’effet de l’ajout de matières grasses sur l’acceptabilité des aliments n’a jamais été exploré chez le nourrisson. L’objectif principal de cette étude était de comprendre si l’addition de différentes matières grasses (d’origine végétale ou animale) dans une purée de légume modifie son acceptabilité par le nourrisson au début de la diversification alimentaire. De plus, nous savons que le lait maternel et les préparations pour nourrissons ont des compositions lipidiques différentes. Cette étude a également permis d’évaluer si les réactions des nourrissons pouvaient être différentes en fonction du type de matières grasses auxquelles ils avaient été exposés dans les premiers mois de vie, selon le mode d’alimentation lactée reçu. Vingt-six nourrissons de 5 mois ont participé à l’étude durant le 1er mois de diversification alimentaire. La moitié d’entre eux avait été allaitée (5 semaines au minimum) et l’autre moitié nourrie avec des préparations pour nourrisson contenant uniquement des huiles végétales. Trois purées de brocoli leur ont été proposées : une sans matière grasse ajoutée, une contenant 7% d’un mélange d’huiles de colza et de tournesol et une autre apportant 7% de matières grasses laitières. Leur consommation (quantité consommée ad libitum) et leur appréciation (évaluée par leur mère) ont été enregistrées. Enfin, la salive des enfants a été collectée pour quantifier certains composés en lien avec l’acceptabilité du gras et la digestion lipidique. Dans cette étude, au début de la diversification alimentaire, l’ajout de matières grasses, qu’elles soient d’origine végétale ou laitière, n’a pas eu d’impact sur l’acceptabilité de purées de légume par les nourrissons. Les différences de quantités consommées observées entre nourrissons ne semblent être liées ni à leur exposition précoce aux matières grasses dans le lait, ni à des différences de composition salivaire. <strong>Références</strong> : - Acceptance of added fat to fi rst complementary feeding purees: An exploration of fat type, feeding history and saliva composition. Schwartz et al. Appetite. doi:10.1016/j.appet.2018.08.007 <strong>Partenaires</strong> : CSGA, GENIAL
Показать больше [+] Меньше [-]Библиографическая информация
Эту запись предоставил Institut national de la recherche agronomique